Aujourd’hui je m’attaque à un gros morceau.

Avis aux amateurs d’animation, aux amateurs d’art, aux amateurs de folklore, à ceux qui aiment le mystère et ceux qui aiment le psychologique.

Attention cependant, cet anime a un rythme très élevé. Si vous le regardez avec des sous-titres, il va falloir s’accrocher, car ça va vite, et le niveau de langage est assez élevé…


Le nom usuel de cette série serait Monogatari Series.
La série regroupe les différentes saisons de noms différents comme Bakemonogatari (“Histoires de monstres” en japonais), Nisemonogatari (“Histoires de mensonges/tromperies”), Nekomonogatari (“Histoires de chats”), Hanamonogatari (“Histoires de fleurs”) etc…

Pour les trouver et les regarder dans le bon ordre, voici un lien utile: Dans quel ordre regarder les Monogatari (textes de l’image non nécessaires mais en anglais)

#Enquete #Surnaturel #Monstres #Style #BrosseADents

Description:
On suit l’histoire d’un gars, qui a comme activité d’aller chercher les personnes affectées par toutes sortes d’enchantements ou malédictions causées par les Kami (dieux japonais, prenant la forme d’objets ou d’animaux en touts genres), et de les aider à s’en sortir.

Chaque épisode son dieu, sa maladie, sa raison, et sa manière d’être “soignée”. Comment on se soigne d’un Kami ? Souvent ça a à faire avec du mental; par exemple, faire sortir quelqu’un de sa déprime pour que le mauvais esprit s’en aille (je fais exprès de pas trop spoiler).

Le tout, sous un style graphique et musical unique, très artistique, et d’une certaine manière caricatural. Il n’y a rien à l’image, et pourtant c’est plein de détails. Les couleurs sont sur-réalistes; les éléments présents à l’image ne sont uniquement là que pour aller avec le dialogue en cours. Rien n’est laissé au hasard, même pas les coupures en fondu d’une scène à l’autre…

Animation de plusieurs scènes

Mon avis:
Un animé extraordinaire, mais qui nécessite d’être initié. Il est assez dur à regarder et à comprendre si on est pas un minimum familier de la culture Japonaise (et si on arrive pas à lire les sous-titres à 50 mots par minute).

Il y a beaucoup de contenu. 13 saisons (si je me trompe pas) au moment où j’écris. Toutes aussi riches les unes que les autres. Toutes sur des sujets très différents. Certaines saisons font se mettre en perspective sur sa propre existence, sa manière de voir les choses, sa manière d’interagir avec le monde. Certaines saisons, faut les revoir 2 ou 3 fois pour enfin comprendre ce qu’il s’est passé et comment ça a fini par bien se passer de cette manière.

Et en plus l’opening change en fonction de l’histoire dont l’épisode parlera (13 épisodes, 6 openings différents les amis !)

Exemples de scènes de Bakemonogatari

En bref:
Une histoire riche dans le fond, une réalisation riche dans la forme. Peut être difficile à suivre ou à comprendre du premier coup, mais il vaut la peine !

(PS: Si vous cherchez du psychologique sur les concepts du plaisir et du corps, c’est “Nisemonogatari”; une saison entre perturbante et hilarante à la fois)

Autres exemples de scènes


À vrai dire, j’ai pas encore fini de les regarder… Enfin si, mais après avoir vu les dernières saisons, je me suis dit qu’il fallait que je reprenne aux Owarimonogatari (“Histoires de fins”/“Histoire d’une fin”), car je pense que je comprendrai un peu mieux tout cet arc maintenant, et que je verrai certainement la suite différemment après avoir tout repris

  • inlandempire@jlai.lu
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    2
    ·
    3 days ago

    Je suis pas méga intéressé par les anime (les mangas un peu plus), mais si y’en a un que je devrais voir ça serait celui là, je trouve la direction artistique géniale