Pour le bien etre de nous tous,

Trans Komrads,
Lets go deprimer,
Mais c’est pour etre “armé”

o7

    • Melyssandre@jlai.luOPM
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      7 months ago

      Le troisième article de loi prévoit également un renforcement de la pédopsychiatrie. Pourquoi ? Les transidentités ont pourtant été retirées de la classification des maladies mentales au niveau français et international. Cette loi est un loup déguisé en agneau. Elle se révèle comme une tentative de rétablir les thérapies de conversion et renforcer la psychiatrisation des transidentités.

      F Them all XD,

      En revenant sur les mineurs trans, les membres du gouvernement reconnaissent un statut d’expertise à des agitateurs qui ne sont que des confusionnistes aux thèses pseudo-scientifiques. Les recommandations de la PPL sont revendiquées par des organisations transphobes comme l’Observatoire de la Petite Sirène, qui est l’équivalent des Juristes pour l’enfance de la Manif pour tous. La sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, l’une des dépositaires de la PPL, a même invité les transphobes Marguerite Stern et Dora Moutot au Sénat. Les Républicains et d’autres groupes conservateurs se sont engagés dans la mise au placard des personnes trans à la méthode Trump : interdire les transitions et criminaliser les soignant·es.

      Tjours un pas en avant, et dix en arrieres.
      J’ai aucune confiance en letat concernant les transidentites…
      Trop darbitraire possibles, trop de bloqunt, aucune volontee de faire appliquer les lois qui sont socials etc etc,

  • CeJiDe@jlai.lu
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    7 months ago

    Enfant intersexe : France 2 supprime un reportage gênant

    Le 4 octobre 2023, l’émission matinale “La maison des maternelles”, sur France 2, a diffusé un reportage sur “la naissance d’un enfant dit «intersexe»”. Traitement pathologisant de l’intersexuation, informations incomplètes, contournement de la loi relative à la bioéthique de 2021 : après des appels téléphoniques de l’AP-HP et de la Direction générale de la santé, le sujet a disparu du site internet et de la chaîne Youtube de l’émission. Sans explications.

    https://files.catbox.moe/pf3bxl.pdf

    • Melyssandre@jlai.luOPM
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      7 months ago

      Belle éthique du groupe…

      Plus simple de taper sur les humoristes que d’entretenir le discours de la vérité… St criecq, et compagnies. Fiouuuu.

      Thanks for the share.

  • Melyssandre@jlai.luOPM
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    2 months ago

    @Makan@lemmygrad.ml Ive removed your post in the feed to put it here,

    On !transgenre@jlai.lu , We do not want bad news because in society there is already a lot to deal, Regarding the transidentity, we live theses news, litterally.

    So, this kind of articles, are only accepted on the unique thread, here,

    I put your link there and mod it on the feed then, Pls think about it next ;)

    You can post a bad news on the feed, to share ur personnal point of view on it, and maybe start a discussion on the PoV,

      • Melyssandre@jlai.luOPM
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        8 months ago

        Clair !!
        Et ca resume notre epoque aussi.

        Si elle est en roue libre, cest car elle peut au final…

        Personne pour faire un MT sur elle, up to date ?
        XD

        Ca servirait la communaute ca mdrr.

        Car franchement, ce serait le lien que je linkerai a mes contacts kiffant Harry Potter.

        Sur JK il ya tellement… et je n’en peux plus de la fanmania autours en plus…

        • Camus [il/lui]@lemmy.ca
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          8 months ago

          Depuis la débâcle Cursed Child et Animaux Fantastiques j’ai l’impression que la fan base s’est bien calmée

            • Camus [il/lui]@lemmy.ca
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              8 months ago

              HL, elle n’était pas impliquée dans le projet, si? C’est comme la réunion de l’équipe des films ont ils l’ont bien ignorée

              • Melyssandre@jlai.luOPM
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                8 months ago

                https://www.polygon.com/23584328/hogwarts-legacy-controversy-jk-rowling-explainer-transphobia-release-boycott

                All this said, Rowling inevitably benefits from the publication and sale of Hogwarts Legacy, whether that’s in the form of royalties, a specific payment to adapt this work, the ongoing contract with Warner Bros., or simply the publicity and attention to her work. Warner Bros. acquired a license to Rowling’s “Wizarding World” franchise in 1997, and has since used it to produce and distribute 11 films (eight Harry Potter novel adaptations, three in in the Fantastic Beasts storyline).

                Pour mettre un peu de perspective ;)

                Ca reste a boycotter.

                • Camus [il/lui]@lemmy.ca
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                  8 months ago

                  All this said, Rowling inevitably benefits from the publication and sale of Hogwarts Legacy, whether that’s in the form of royalties, a specific payment to adapt this work, the ongoing contract with Warner Bros., or simply the publicity and attention to her work.

                  Ils n’en savent rien, du coup, que ce soit pour les royalties ou le potentiel payement spécifique ?

                  La publicité pour son travail, j’y crois moyen, on parle d’une des plus grande sagas de pop culture de ces 20 dernières années, ce n’est pas une oeuvre obscure qu’on aurait pu cancel.

                  Tous les propos qu’elle tient aujourd’hui doivent être condamnés, mais l’univers qu’elle a créé fait partie de l’imaginaire de millions de personnes.

                  J’avais trouvé cet article il y a un moment, assez intéressant

                  Jennifer Duggan, an associate professor of English at the University of South-Eastern Norway — says that it’s possible to interpret the text of Harry Potter itself in ways that would certainly horrify its writer. “My central thesis—one which has also been argued by other academics like Thomas Pugh and David Wallace — is that the Harry Potter novels are deeply queer,” she tells POPSUGAR. "I mean this in both senses of the term: they champion nonnormativity through the contrast of the ‘perfectly normal’ Dursleys and Harry, and they are, at their heart, a story about a boy with an ‘abnormality’ (as the Dursleys call his magic) who comes out of his cupboard under the stairs and discovers and finds and affinity for a hidden, colourful, queer world. I take this argument further to argue that the novels are easily read through a trans lens, since there is a focus in many of the books on shapeshifting, including several cross-gendered transformations

                  https://link.springer.com/article/10.1007/s10583-021-09446-9

                  Source : https://www.popsugar.co.uk/entertainment/harry-potter-fans-jk-rowling-transphobia-essay-49214964?utm_medium=redirect&utm_campaign=US:ES&utm_source=direct

  • TGhost [She/Her]@lemmy.ml
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    8 months ago

    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/090324/transactivisme-la-fabrique-d-une-minorite-totalitaire

    « Transactivisme » - La fabrique d’une minorité totalitaire

    « Le “transactivisme”, entité sans nom, sans visage, sans forme, est dépeint comme l’émanation ectoplasmique d’une communauté agissant dans l’ombre, infiltrée partout… » Dans le contexte d’une campagne de désinformation et de dénigrement aux relents complotistes dirigée contre la minorité trans, un très large ensemble de chercheur·ses et intellectuel·les alerte sur l’offensive transphobe en cours. L’Université doit « défendre la liberté d’expression de tous, dans le cadre défini par la loi, qui en exclut l’expression de la transphobie. »

    « Là où l’on brûle des livres, on finit par brûler des hommes ». Ces mots du XIXe siècle résonnent à travers l’histoire et convoquent nos mémoires séculaires, des Corans enflammés par les catholiques sur le marché de Grenade, aux ouvrages d’intellectuels juifs brûlés par les nazis devant l’Opéra de Berlin.

    De celles et ceux qui aujourd’hui, évoquent le passé des flammes de la haine, pour conjurer leurs contemporains de s’opposer avec ardeur au “transactivisme”, combien sont ils à savoir que la brûlure nazie s’est déchaînée en premier sur l’Institut de Sexologie de Magnus Hirschfeld, et ses dizaines de milliers de livres, autant d’ouvrages en faveur du respect, de la reconnaissance et de la libération des homosexuels, bisexuels, des personnes trans et intersexes ? Qui se souvient de Dora Richter, première femme trans à bénéficier de soins d’affirmation de genre, disparue dans le raid de l’Institut le 6 mai 1933 ?

    Quelle agitation collective se saisit d’effroi, en 2024, d’une parole unique, isolée, malheureuse et désolante, alors que le monde entier sombre dans une panique morale destructrice contre toutes les populations LGBTI ? Qui ne se livre pas à l’angoisse en voyant des livres d’auteurs LGBTI brûlés au lance-flamme lors d’une campagne électorale américaine, où 2571 livres - essentiellement d’auteurs LGBTI - ont été livrés à la censure en un an ? Où sont les tribunes de centaines de signataires pour s’époumoner de terreur quand l’ensemble de la communauté LGBTI de Russie est condamnée pour “extrémisme” et commence à faire l’objet de raids policiers incessants ? Qui suffoque de malaise à l’écoute de la parole d’une personne trans, mais n’a rien à dire aux dizaines de pays qui criminalisent l’existence des personnes trans ?

    La minorité transgenre, constituée de moins de 0.5% de la population générale selon les recensements, serait sur le point de faire vaciller la liberté d’expression en France. Comment ? Par une “rhétorique radicale, intimidante, menaçante”, les “transactivistes” “s’infiltrent”, “traquent” leurs “opposants”, recourent à la “violence”, et déploient une “mentalité totalitaire”. Quels seraient les objectifs de cette nouvelle cabale ? Faire taire tout “débat de société” sur le grand “projet de remplacement” que voudrait cette minorité : substituer un fait “il y a deux sexes” par une norme “on peut changer de sexe à volonté”.

    Au-delà des relents complotistes de la forme, fantasmatique, sans substantiation aucune, et dirigée tout droit contre une minorité, il convient de s’attarder sur le fond. La liberté de s’exprimer sur les personnes trans n’est pas en péril en France, loin de là : une étude a décompté l’intégralité des couvertures du sujet dans 21 médias sur 4 mois : près de 434 articles sont concernés ; parmi eux 61% des tribunes et 91% des chroniques étaient “catalyseuses de transphobie”.

    À l’université non plus, on ne se prive pas de parler des personnes trans : les médecins y apprennent que les transidentités sont le symptôme d’une maladie mentale dont il faut prévenir le risque de survenue en particulier chez l’enfant et l’adolescent. Des étudiants sont embrigadés par leur enseignant pour tenter de prouver que les réseaux sociaux sont la cause de la transidentité en n’interrogeant que des personnes qui en sont convaincues. Le “fait” qu’il n’y a que deux sexes y est toujours bien défendu : les chirurgiens apprennent les nombreux gestes tranchants dans les génitaux des nourrissons et enfants intersexes pour en “faire” des “garçons” ou des “filles” ; les psychologues y apprennent à mentir à ces enfants, traumatisés par les mutilations et le secret, pour qu’ils n’aient jamais conscience de leur différence.

    Le “transactivisme”, entité sans nom, sans visage, sans forme, est dépeint comme l’émanation ectoplasmique d’une communauté agissant dans l’ombre, infiltrée partout, tirant les ficelles de la lutte contre les discriminations pour imposer dans le monde son règne. Les militants trans existent bien, discutent et théorisent, sur le sexe, le genre, et les sexualités. Mais comme partout, ils sont rarement d’accord, pas même sur la définition de ce qu’est une personne trans. Pour beaucoup cependant : sous le régime patriarcal, pas plus qu’on ne choisit son orientation sexuelle, on ne choisit son sexe. Hors du patriarcat, nul ne doit se les voir imposer contre leur volonté. Et oui, la lutte contre les discriminations LGBTI à l’université doit se poursuivre et s’intensifier.

    Il le faut, parce que dans l’enseignement français, un quart des élèves et étudiants trans y sont discriminés, que trois-quarts d’entre eux y subissent des commentaires ou conduites hostiles, que la moitié d’entre eux y sont ridiculisés, insultés ou menacés, que les deux-tiers d’entre eux n’ont rarement ou jamais été protégés dans leurs droits, et que malgré ce contexte toxique, où les jeunes trans ont des risques suicidaires 600% plus importants que les jeunes non-trans, 80% des établissements scolaires n’abordent jamais les sujets LGBTI. Dans une étude sur plus de 92.000 personnes trans, 94% de celles qui entament une transition de genre sont plus satisfaites de leur vie depuis qu’elles transitionnent.

    Mais ces preuves, irréfutables, ne sont jamais entendues par les législateurs radicalisés par les discours complotistes, les interprétations pseudoscientifiques d’études non valides, et la marginalisation des spécialistes du sujet : plus de 20 États américains interdisent l’accès aux soins aux jeunes et criminalisent leurs soignants, 4 États ont légalisé l’enlèvement d’enfants dont les parents soutiennent leur transidentité.

    Face à la montée globale des haines, face aux ingérences étrangères déstabilisant les politiques de défense des droits des LGBTI, l’université française ne doit pas céder à la tentation du populisme en se faisant la censeuse des paroles minoritaires. Elle doit au contraire défendre la liberté d’expression de tous, dans le cadre défini par la loi, qui en exclut l’expression de la transphobie.