Nature et préjugés, Marc-André Selosse 2/10

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Chapitre 2 :
- Il nous faut une transistion : ❌
- Notre évolution culturelle et biologique doit être continue : ✔️

Après avoir déconstruit l’idéal de la Nature et démontré qu’elle suit la mécanique froide de la sélection naturelle dont nous en sommes les survivants, que la Nature ne fait pas forcément bien les choses, Marc-André Sellosse parle de l’évolution culturelle.

Il commence fort en abordant la question de la transistion écologique avec le glyphosate, pesticide reconnu cancérigène. Il est sur un champs de grandes culture qui pratique l’agriculture de conservation : sol couvert, culture intercalaire qui l’enrichie en azote ou l’aère.

Sauf qu’on utilise du glyphosate. Pourquoi ? La méthode bio consiste à broyer la culture sauf que ya du chiendent, ça repart quand on le coupe en petit morceau. Donc faut surtout pas broyer les cultures, ce n’est pas une bonne méthode. On utilise donc l’herbicide le glyphosate et le sol reste vivant. Comparé au laboure, d’après le test du slip en coton, il détruit moins le sol.

Ce fut l’intro de son essai sur la transistion. Pour lui, il faudrait écrire des transistions. En effet, dans son exemple, ya 2 agricultures :

- L’une sans pesticide qui détruit le sol et le vivant avec le labour.
- L’autre avec du pesticide, sans labour qui garde le sol vivant.

On ne peut donc voir la transistion comme un bloc unique car en fonction des paramètres nous sommes appelé à pratiquer une agriculture adapté à son environnement et que chaque transistion/évolution en a appelé d’autres.

Le labour, était une transistion utile qui a permit de réduire les famines en europe au XIX sciècle. Puis, nous avons vu les dégats sur le sol, cela a appellé une autre transistion : l’agroécologie.

(Lecture en cours, partie évolution culture en phase d’assimilation)

Nos habitudes culturelles se heurtent à celui de l’évolution. Ainsi le glyphosate qui était un herbicide perdra ses effets car le vivant s’adapte, un immobilisme face à l’évolution.

Aparté : On pourrait imaginer que le voile anti-insecte en agroécologie selectionne des insectes nains, que la toile tissée favorise des plantes ryzhomes. De là, il faut imaginer perpétuellement d’autres systèmes et non y voir une unique solution.

Les solutions de demain en appeleront d’autres car le vivant s’adapte. La culture influence la biologie, et la culture influence la biologie. Selosse nous invite à développer une pensée bioculturelle et pencher d’avantage sur les mécaniques de l’évolution pour trouver des solutions qui s’adaptent au vivant.

#Livre #MarcAndréSelosse #NatureEtPrejugés #ÉvolutionCulturelle #Agroécologie

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    6 months ago

    @snoopy
    Selosse,
    je lis son bouquin sur le sol en ce moment.

    C’est un bon vulgarisateur, et il a cette grande qualité de transmettre plein de savoirs.

    Mais c’est aussi un type insupportable, imbu de sa personne, qui se place au dessus de tout le monde, du haut de sa science.

    Mes avis, de moindre scientifique, mais d’ouvrier agricole avec 15 ans dans les pattes divergent régulièrement des siens.

    Il faut clairement remettre en question le labour. Mais pas en faveur des herbicides.