Les auteurs de la loi, qui concerne les communications officielles en France, estiment que l'usage du point médian est "un obstacle à la compréhension et à la facilité de lecture".
Je préfère aussi la forme neutre, c’est plus élégant. Mais une des études partagée il y a quelques jours semblait dire justement que cela posait les mêmes problématiques de reconnaissance de la femme que les formes masculines, et m’a fait reconsidéré ma position.
J’ai fait un petit essai : si je dis que j’ai été pris en charge par des “nurses” à l’hôpital, tout le monde voit des femmes. Si je dis des infirmiers, tout le monde visualise uniquement des hommes. J’ai aussi demandé à ma fille de me décrire des architectes (non genré), ou des auteurs (auteur/auteure ayant la même prononciation), et elle ne m’a décrit que des hommes.
@affairesdepiasses@Camus Oui, c’est pas évident. Et je continue avec la forme neutre. La seule solution serait de dire auteur et autrice aulieu de autaires. Et ça rallonge fortement la phrase.
Il y a quelqu’un qui a rédigé une proposition où le neutre masculin devient le neutre uniquement et on invente des nouvelles terminaisons pour le masculin, genre i?
Ce serait bien de garder la forme la plus simple en neutre, plutôt que lui donner une forme compliquée qui n’incite pas à l’utiliser.
Par exemple, neutre: il est prêt, féminin: elle est prête, masculin: elli est prêti.
Je votre en faveur de la proposition “rajouter des i partout”, c’est très mignon comme forme ! C’est aussi assez proche de la forme que le préférerais voir apparaître pour les nom de métier: neutre dérivé du participe, masculin et féminin avec des terminaisons dédiées.
Recrutant - recruteuse - recruteur
étudiant - étudieur - étudieuse
soignant - soigneuse - soigneur
etc.
Comment tu fais pour accorder les formes neutres ? Je pense qu’on peut assez facilement décider que “iel” serait le pronom neutre du français, pourquoi pas, mais il reste le problème des accords (et de leur prononciation à l’oral). Ça me semble autrement plus compliqué à régler et je vois pas bien comment faire, sauf à inventer un accord neutre ex-nihilo, ce qui me semble compliqué à faire adopter.
Pour l’accord, c’est encore un peu tendu, mais j’ai tendance à utiliser ça
Il est également possible de miser sur des nouveaux types d’accords : l’accord majoritaire et l’accord de proximité. L’accord majoritaire a pour but d’accorder selon le genre qui est le plus représenté dans la phrase ; exemple : les filles et le garçon sont belles (et non beau). L’accord de proximité, quant à lui, a pour but d’accorder selon le genre du mot le plus proche ; exemple : le garçon et les filles sont belles.
On s’est pas compris, je crois. Je parlais de comment accorder “iel”. Les règles de l’accord majoritaire ou de proximité ne peuvent pas vraiment s’appliquer à “iel” (qui est singulier et tout seul). Ça me pose un vrai soucis pour en considérer l’utilisation.
Pareil.
Le point médian, bof, les formes neutres, c’est cool
Je préfère aussi la forme neutre, c’est plus élégant. Mais une des études partagée il y a quelques jours semblait dire justement que cela posait les mêmes problématiques de reconnaissance de la femme que les formes masculines, et m’a fait reconsidéré ma position.
J’ai fait un petit essai : si je dis que j’ai été pris en charge par des “nurses” à l’hôpital, tout le monde voit des femmes. Si je dis des infirmiers, tout le monde visualise uniquement des hommes. J’ai aussi demandé à ma fille de me décrire des architectes (non genré), ou des auteurs (auteur/auteure ayant la même prononciation), et elle ne m’a décrit que des hommes.
@affairesdepiasses @Camus Oui, c’est pas évident. Et je continue avec la forme neutre. La seule solution serait de dire auteur et autrice aulieu de autaires. Et ça rallonge fortement la phrase.
Il y a quelqu’un qui a rédigé une proposition où le neutre masculin devient le neutre uniquement et on invente des nouvelles terminaisons pour le masculin, genre i? Ce serait bien de garder la forme la plus simple en neutre, plutôt que lui donner une forme compliquée qui n’incite pas à l’utiliser.
Par exemple, neutre: il est prêt, féminin: elle est prête, masculin: elli est prêti.
Je votre en faveur de la proposition “rajouter des i partout”, c’est très mignon comme forme ! C’est aussi assez proche de la forme que le préférerais voir apparaître pour les nom de métier: neutre dérivé du participe, masculin et féminin avec des terminaisons dédiées.
Recrutant - recruteuse - recruteur
étudiant - étudieur - étudieuse
soignant - soigneuse - soigneur
etc.
Comment tu fais pour accorder les formes neutres ? Je pense qu’on peut assez facilement décider que “iel” serait le pronom neutre du français, pourquoi pas, mais il reste le problème des accords (et de leur prononciation à l’oral). Ça me semble autrement plus compliqué à régler et je vois pas bien comment faire, sauf à inventer un accord neutre ex-nihilo, ce qui me semble compliqué à faire adopter.
Pour l’accord, c’est encore un peu tendu, mais j’ai tendance à utiliser ça
https://education.toutcomment.com/article/ecriture-inclusive-definition-regles-et-exemples-14472.html#anchor_2
Ce n’est pas parfait, mais au moins ça change du “le masculin l’emporte”, et ça fait du bien.
On s’est pas compris, je crois. Je parlais de comment accorder “iel”. Les règles de l’accord majoritaire ou de proximité ne peuvent pas vraiment s’appliquer à “iel” (qui est singulier et tout seul). Ça me pose un vrai soucis pour en considérer l’utilisation.
Pour “iels” au pluriels qui désigne plusieurs personnes, ce sera l’un ou l’autre.
Iel si c’est quelqu’un dont je ne connais pas le genre, pareil, je vais mettre l’un ou l’autre.
C’est un choix, mais je préfère ça aux versions avec des nouvelles formes pour tous les mots, comme proposé ici: https://divergenres.org/wp-content/uploads/2021/04/guide-grammaireinclusive-final.pdf
Pour moi, iel fait sa farceuse, iel fait son farceur, une fois sur deux environ, ça me paraît préférable, mais ça n’engage que moi.
Intéressant comme choix. Merci !